19.06.2025 – 17.08.2025

Vernissage 19 juin 2025 17h à 22h

La Fonderie Darling débute sa programmation estivale lors d’une soirée festive à l’occasion du vernissage des expositions No Bystanders de Frantz Patrick Henry et revenons en oiseaux, être un arbre est trop dur et aujourd’hui, il neige de karen elaine spencer.

Pour l’occasion, les artistes en résidences ouvriront les portes de leurs ateliers, vous invitant à découvrir leur plus récent travail.

DÉROULÉ DU VERNISSAGE

17h / Ouverture des portes

18h / Allocutions

18h30 – 20h30 / Ateliers Portes Ouvertes des artistes en résidence

> Les salles d’exposition et le bar ouverts jusqu’à 22h.

La Fonderie Darling tient à remercier Zamalek, À Boire Debout et Les Grands Bois pour leur fidèle soutien et généreuse commandite pour cet événement.

Frantz Patrick Henry

Le travail de Patrick F. Henry est animé par un désir de compréhension des matériaux servant d’interlocuteurs qui l’informent sur le monde, sur lui-même et sur ses capacités techniques et conceptuelles. Il utilise la forme lyrique aussi bien en sculpture qu’en peinture pour accéder à un état de conscience et capter les changements qui s’opèrent en lui-même. Les matériaux de construction qui servent à la reconstruction de tout ce qui s’effrite sont utilisés en tant que métaphore pour un état en devenir.

Iconographiquement, Patrick Henry réinterprète certaines histoires mythiques et sociales en hybridant son histoire avec celle des protagonistes. Il utilise souvent des colorations excessives, des zooms, des recadrages et des changements d’échelle pour intégrer ces histoires dans une mythologie personnelle. Les objets du quotidien sont souvent appropriés et détournés de leur fonction d’origine. Les œuvres prennent ainsi la forme d’un site qui invite les spectateurs à approcher l’œuvre d’un angle géographique et social. Avec ce bagage technique et conceptuel, Patrick F. Henry utilise la sculpture et la peinture pour poursuivre la réinvention et la relation de conditions paradoxales qui permettent une permanence ainsi qu’un renouvellement de l’être.

karen elaine spencer

La pratique artistique de karen elaine spencer commence par l’écoute. L’écoute de l’impulsion, de ce « quelque chose qui fait que quelque chose arrive, ce qui nous appelle vers ce que nous faisons. » Son approche privilégie une subjectivité silencieuse qui entre en relation avec un territoire externe, à la fois matériel et immatériel. Cette intersection entre ce qu’elle considère comme son monde subjectif intime et la multitude de conditions et d’expériences qu’elle rencontre en tant que corps en mouvement dans l’espace constitue le point de départ d’une méthodologie qui s’intéresse principalement à l’acte performatif et qui prend comme formes le texte, la parole, les signes.

spencer développe une pratique d’atelier traditionnelle qui s’étend vers l’espace public, ainsi qu’une pratique performative publique qui revient dans l’atelier. Ces interventions dans l’espace « public » prennent souvent la forme de gestes ritualisés, subtils, qui dérangent imperceptiblement un code de conduite donné. Le ou les corps, explicites ou implicites, déterminent dans une certaine mesure la manière dont le travail est perçu, tout comme les récits ancrés dans le lieu et le moment historique présent. Par une méthodologie méditative fondée sur l’acceptation et une attention volontairement ralentie, karen elaine spencer espère naviguer l’écart entre le monde qu’elle rencontre et celui qu’elle tente de construire.