Discussion sur les pratiques décoloniales d’aménagement du territoire
Avec Natacha Clitandre, Stacey Lazare et Laurie St-Fleur
Animée par Maguy Métellus
5 octobre, 14 h
La discussion sera menée en mode hybride (français et anglais), ce qui veut dire que les participant·e·s s’exprimeront dans la langue de leur choix.
Gratuit
Dans cette discussion autour de l’œuvre de Natacha Clitandre au parc Michel-Chartrand, l’artiste sera accompagnée de Maguy Métellus, Stacey Lazare et Laurie St-Fleur afin d’échanger sur les pratiques décoloniales d’aménagement du territoire. La conversation portera notamment sur la transmission de savoirs agricoles et culturels qui favorisent l’autonomie alimentaire et font contrepoids au concept de monoculture. La discussion se conclura avec une activation de l’installation-jardin de l’artiste.
À propos des invité·e·s
Maguy Métellus (Haïti/Québec)
Haïtiano-québécoise, artiste de la parole, militante afroféministe, passionnée de poésie et du verbe, Maguy Métellus est une animatrice très sollicitée, également diseuse et lectrice. En mai 2015 elle s’est associée aux écrivains H. Nigel Thomas et Horace I. Goddard (RIP) pour créer les soirées Lectures Kola (maintenant Logos) Readings, qu’elle co-organise et co-anime. Depuis mai 2022 elle est membre du CA de Fierté littéraire, dont elle organise et anime l’événement Diversité en toutes lettres depuis la même année.
Stacey Lazare (nation Mohawk)
«Depuis mon enfance, je rêvais de vivre dans un endroit préservé et sauvage. Les séjours à la campagne pendant mon enfance m’ont profondément marqué : les parties de pêche, les feux de camp nocturnes, la cueillette de baies sauvages, la façon dont la nature nous rassemblait tous et créait une «présence dans l’instant présent» réconfortante. À l’âge adulte, mon rêve s’est réalisé. Ma famille a eu l’occasion de déménager dans un territoire mohawk niché au cœur de la forêt, aussi préservé et sauvage que je pouvais l’imaginer. Mon mari et moi élevons et scolarisons nos cinq beaux enfants ici depuis maintenant 13 ans. Nos convictions ont toujours été ancrées dans l’idée que nos ancêtres savaient mieux que quiconque. Ils savaient comment vivre en harmonie et en équilibre. Ainsi, nous faisons de notre mieux pour honorer ces enseignements et les transmettre.»
Laurie St-Fleur (Haïti/Québec)
Étudiante-chercheuse au doctorat en biologie végétale de l’Université de Montréal, responsable de l’Institut de recherche en biologie végétale. Ses recherches actuelles conjuguent agroécologie et ethnobotanique afin de valoriser les savoirs agricoles haïtiens du Québec et d’inspirer des pratiques résilientes dans nos systèmes alimentaires québécois.
Dans le contexte où nous avons la chance de pouvoir compter sur la présence d’un membre de la nation Mohawk, la discussion aura lieu en mode hybride, c’est-à-dire que les personnes s’exprimeront dans la langue de leur choix, soit en français ou en anglais. Stacey Lazare ne parle pas français, comme la majorité des membres des premières nations au Québec. Il est important que la Ville de Longueuil comprenne la nécessité d’accueillir les personnes des premières nations (qui n’ont pas choisi quelle langue les coloniserait). Il y a déjà suffisamment d’enjeux touchant leur culture et leur langue. Natacha ou Maguy pourront traduire au besoin des résumés des conversations si des personnes dans l’assistance souhaitent mieux comprendre les interactions en anglais. Les personnes dans l’assistance seront aussi invitées à communiquer dans la langue de leur choix – français ou anglais

Parc Michel-Chartrand
1895 rue Adoncour, Longueuil
Point de rendez-vous : Pavillon d’accueil du parc

https://maps.app.goo.gl/Zqrv4ah8pxfh2cpD6
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